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Notre grande famille intérieure

Découvrir sa grande famille intérieure

By Clown concept

« UN clown » ou l’expression de ma grande famille intérieure.

Si nous commençons par faire sortir, avec douceur et bienveillance, les parties qui sommeillent dans l’ombre de notre intériorité afin qu’elles puissent pleinement s’exprimer sous la lumière de notre conscience, alors nous nous rapprochons du clown. Et si nous jouons avec elles tout en les laissant jouer entre elles, nous sommes pratiquement arrivés à destination.
Il y a souvent en nous un enfant oublié qui ne demande qu’à s’exprimer et à nous rejoindre, mais aussi une partie de nous plus lumineuse, et puis toutes sortes de protecteurs ainsi qu’une foule de pompiers qui ne pensent qu’à allumer le feu !

POURQUOI SE LIMITER À L’EXPRESSION DE QUELQUES RÔLES ALORS QU’UNE GRANDE FAMILLE INTÉRIEURE NOUS ATTEND ET N’ASPIRE QU’À CÉLÉBRER DE MAGNIFIQUES RETROUVAILLES ?

Pour dire les choses autrement, si nous commençons à être observateur de nous-mêmes et à laisser émerger avec plaisir et jubilation, notre vraie nature, qui n’est autre qu’une grande famille complexe et unique, composée d’une multitude de personnalités, plus ou moins fortes, plus ou moins éclairée, alors nous sommes très, très proches du clown et de ce que nous pourrions appeler : le sentiment profond d’être pleinement soi-même. Ce qui se traduit pour le public par la sensation de voir « UN clown » unique et inclassable.
Romain Yvos.
Participer à un stage pour découvrir sa grande famille intérieure : https://self-retorik.com
Liens complémentaires :

➜ Internal family system sur YouTube : https://youtu.be/Ym8o762U7uc

LA « DARK SIDE » DU CLOWN

By Clown concept

LA « DARK SIDE » : LE DÉTONATEUR DU CLOWN

N’est-il pas formidable le clown calme et discret, qui ose, tout à coup, déployer sa colère avec joie et jubilation ? Et le clown gentil, posé qui peut enfin contredire quelqu’un et affirmer son point de vue ? Le timide qui dégage subitement une énergie audacieuse, une prétention légitime ? Le serviable qui trouve le courage de dire non ? Ou encore celui qui est toujours humble et qui laisse la place aux autres, n’est-ce pas sublime lorsqu’il affirme sa fierté et sa grandeur ? Et le pacifiste qui peut enfin faire jaillir sa férocité et l’esprit du guerrier qui sommeille en lui ? L’intellectuel qui s’autorise à parler crûment, sans détour, droit au but ? Le rebelle qui contredit tout le monde et qui finit par donner du pouvoir aux autres et faire des compliments ? L’ambitieux, le travailleur, qui laisse vivre une personnalité contemplative et s’autorise à profiter du moment présent ? Le généreux qui donne tout et se surprend à revendiquer son droit à la prospérité et au succès ?, etc.
Nous voyons bien que pour parvenir à un certain niveau de liberté en clown, il est nécessaire de donner la parole à son ombre, d’ouvrir avec douceur et bienveillance les portes de notre « dark side ». Si l’on trouve le courage de jouer avec ces parties de nous-mêmes si bien cachées, nous sortons du petit clown avec une petite voix, pour atteindre le grand clown, celui qui ose montrer la complexité de son être et surtout en jouer, en rire et dédramatiser. Le clown n’est pas un personnage, c’est une personnalité complexe et unique, en acte, qui utilise les parties dans l’ombre de son imaginaire comme détonateur. Et le public aime voir cela, il aime voir ses explosions de jubilation, ce plaisir dans les yeux du clown, cette sincérité, cette authenticité qui lui redonne espoir et confiance en la beauté de sa propre humanité loin de tout paraître.
Romain Yvos.
Self-retorik.com

Vidéos inspirantes :

Projecting Your Personal Shadow (TEDx) | Dr. Steve Mortenson : https://youtu.be/5udJgxOBrtk
The gift and power of emotional courage (TEDx) | Susan David : https://youtu.be/NDQ1Mi5I4rg
Devenir pleinement soi-même (TEDx) | Laurent Gounelle : https://youtu.be/NZXJ7zh3PJM
Jordan Peterson: How to Turn Your Dark Side into a Strength (en français) : https://youtu.be/fyoEXjknXJA

Lambert Wilson et l’autodérision du clown

By Clown influence No Comments

Lambert Wilson nous rappelle une vérité essentielle pour le clown ! : “Quand on accepte de se moquer de soi-même, tout devient possible”

EN RÉPONDANT AINSI, IL PERMET DE NE PAS OUBLIER L’UNE DES RAISONS ESSENTIELLES DE LA RE-NAISSANCE DU CLOWN DANS LES ÉCOLES DE THÉÂTRE !

En effet, si l’on en croit Jos Houben, comédien et formateur, le clown serait né à l’école Jacques Lecoq, tout simplement, parce qu’un de ses confrères, Pierre Byland, aurait surpris des pointes d’orgueil et de mépris dans les discussions de certains de ses élèves qui ne s’en rendaient même pas compte. Il décida alors d’acheter, au magasin de « farces et attrapes » le plus proche, des nez de clown, de tous les faire passer sur scène (avec le nez) afin de mettre en avant leur défaut caché :

« Alors, il paraît que tu as rencontré Peter Brook ?

Et toi, tu a été pris chez Ariane Mnouchkine ? ».

C’est ainsi qu’il leur a permis de se rendre compte de ce défaut et d’en jouer !

« Jouer avec soi-même » plutôt que de « se moquer de soi-même » en quelque sorte.

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Et effectivement, à ce moment-là tout devient possible !

Romain Yvos – sept 2020

Source :

Propos recueillis par Joëlle Gayot dans Télérama Publié le 20/03/2019.

Extrait de l’entretien :

Comment expliquez-vous l’éclectisme de votre jeu ?

Enfant, j’étais tragique et douloureux mais aussi très clown. Pourtant, je n’avais pas conscience de mon pouvoir comique. Il m’est venu par hasard, en jouant des scènes qui, sans que je l’aie voulu, amusaient le public. En 1995, j’ai participé à une comédie musicale à Londres et j’ai observé comment procèdent les acteurs anglais. Auprès d’eux, j’ai perdu mes inhibitions et pris du plaisir à une forme d’autodérision. A partir du moment où on accepte de se moquer de soi-même, tout devient possible.

Notre compagnie propose des stages d’impro clown : https://self-retorik.com

Andy Kaufman - un clown pas comique qui ne racontait jamais de blague

Andy Kaufman, un clown pas comique

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Si l’on considère le clown comme une erreur de casting permanente, toujours là où on ne l’attend pas, imprévisible et déroutant, jouant avec toutes les émotions, les idées reçues et les attentes du spectateur, alors Andy Kaufman en est un parfait exemple.
Ce show-man américain n’a cessé de dérouter son public.
On ne peut pas dire qu’Andy Kaufman se « payait la tête des gens » mais plutôt qu’il jouait avec, et de préférence avec l’hémisphère gauche, créant ainsi un tel parasitage, que ce dernier ne pouvait suivre.
Cela pouvait déboucher sur un rire profond (le « rire des tripes  » pour reprendre une expression d’Andy Kaufman) ou sur une incompréhension totale
Il reste pour moi une des figures incontournables du clown.

Romain Yvos

Voir le film de Milos Forman : « Man on the moon » qui retrace la vie de l’acteur.

Interview New York Times :
« Je ne suis pas un comique, je ne raconte jamais de blagues… La promesse du comique, c’est d’arriver à vous faire rire de lui… Ma seule promesse, c’est d’essayer de divertir du mieux que je peux. Je sais manipuler les réactions des gens. Il y a différentes sortes de rire. Le rire des tripes, c’est quand vous n’avez pas le choix, vous êtes obligés de rire. Le rire des tripes ne vient pas de l’intellect, et c’est beaucoup plus difficile à pratiquer pour moi maintenant que je suis connu. Ils se disent : « Wow, Andy Kaufman, ce type est vraiment marrant », mais je n’essaie pas d’être drôle, je veux simplement jouer avec leur tête. »

LE CLOWN NE DOIT PAS DEVENIR UN PERSONNAGE

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LE CLOWN NE DOIT PAS DEVENIR UN PERSONNAGE (titre inspiré de ce joli texte de Pippo Delbono)

« Le métier d’acteur peut devenir un métier absurde et il arrive parfois que les acteurs soient perdus, comme s’ils avaient oublié la nécessité d’utiliser leurs yeux et leur parole. Alors il émane d’eux comme une tristesse. Le métier d’acteur peut devenir dangereux, lorsque l’on perd la nécessité de trouver dans sa vie des choses plus profondes que des sentiments. Si un acteur ne travaille que sur des sentiments, lorsqu’il va dîner après le spectacle par exemple, il est, demeure, son personnage. C’est un risque pour lui dans son métier et dans sa vie, outre le fait que ce soit insupportable pour les autres. Un musicien ne risque pas de devenir une note, un peintre un paysage ou un sculpteur une statue, par contre quelqu’un qui fait du théâtre peut devenir son personnage et risquer de l’être à temps plein. Pour moi être acteur est un processus intime, humain et humble. Nous devons, comme tout un chacun, parcourir notre chemin vers la mort. Je ne peux pas me dissoudre dans moult personnages et attendre que la mort vienne comme ça, par surprise. Je cherche et je mets tout en œuvre dan ma vie afin d’avancer avec joie et beauté vers la mort. Chacun appréhende ses histoires a sa manière, mais personne ne devrait oublier que la vie se termine par la mort. Si je cherche dans ma vie une vérité, une sincérité pour être plus profond, alors mon travail d’acteur a un sens. Il devient nécessaire.
J’adore cette histoire que quelqu’un ma racontée : des psychanalystes ont étudié pourquoi les Touaregs dans le Sahara n’ont pas besoin de thérapie et d’antidépresseur. Ceux qui soignent les autres ont compris qu’il fallait être soi-même, passer au travers de moments douloureux et difficiles. Il me semble que cela devrait être de même pour les acteurs. Un acteur devrait dans sa vie, être en état de fragilité avec tous les risques que cela comporte. Un état qui fait de lui un guerrier qui combat en parfaite connaissance de ses actes, de ses gestes, sans haine. Je ne voudrais pas devenir un homme ou une femme de soixante-dix ans, dont on se rend compte, dès qu’il rentre dans un restaurant, que c’est un acteur. si l’on peut dire de quelqu’un qu’il est acteur, c’est qu’il a perdu sa dimension humaine et qu’il est devenu un personnage : un être spécial avec une certaine façon de rire, de bouger, de s’asseoir… dans ce cas-là, les acteurs deviennent des montres… (Le corps de l’acteur, Pippo Delbono, page 79-80)
Notre compagnie propose également des stages d’impro pour les comédiens et les acteurs : https://self-retorik.com
Stage clown Self-retorik - Influence Patch Adams

Patch Adams, un clown centré sur la personne

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Actuellement, de plus en plus de thérapeutes acceptent de se mettre en position d’ouverture, d’exprimer leurs états d’âme, leurs ressentis, leurs propres difficultés, établissant ainsi une relation plus personnelle avec leurs clients, disons tout simplement une relation humaine !
Cette démarche n’est pas sans rappeler celle du docteur Patch Adams qui fut l’un des premiers à consulter avec un nez rouge à une époque où l’on nommait systématiquement les patients par leur maladie ou par leur numéro de fiche de soins.

Précurseur du Clown à l’hôpital et fervent détracteur de la « distance professionnelle », il n’a cessé d’œuvrer pour la révolution des rapports patient-médecin.
Un clown médecin centré sur la personne pour reprendre la formule du psychologue américain Carl Rogers !
Participez à un stage d’impro clown, vivez pleinement l’instant présent : https://self-retorik.com/stage-clown-week-end-paris/
Yat Malmgren - Self-retorik

C’est quoi la méthode Yat Malmgren ? Quel rapport avec le clown ?

By Clown influence, Clown technique No Comments
La méthode de Yat Malmgren est une méthode de tradition orale enseignée à Londres depuis plus de 50 ans. Elle a formé des acteurs prestigieux comme Sean Connery, Anthony Hopkins, Colin Firth, Pierce Brosnan, Michael Fassbender, Tom Hardy, etc., et s’est propagée à travers le monde entier suite à l’ouverture de nouveaux centres par les élèves de l’école comme le NIDA (National institute of Dramatic Art) en Australie.
En France, cette méthode est pratiquement inconnue. J’ai eu la chance de la pratiquer intensément de 2011 à 2013 en suivant les cours de Giles Foreman. Elle a pourtant l’avantage de relier des mouvements du corps à des psychologies de personnages. Rares sont les méthodes qui ont su si bien faire le lien entre le corps et le psychisme. C’est une méthode de création de personnages complète.
POUR LE CLOWN, CETTE MÉTHODE PERMET DE BÉNÉFICIER, AU MÊME TITRE QUE LES MUSICIENS, D’UN VÉRITABLE SOLFÈGE, ET DE CONNAÎTRE LES PARTITIONS QUI NOUS SONT FACILES À JOUER, MAIS AUSSI, BIEN D’AUTRES, MOINS FAMILIÈRES, VOIRE TOTALEMENT NOUVELLES.
ET LE CLOWN SE SITUE TRÈS SOUVENT DANS CES NOUVELLES ÉNERGIES À DÉCOUVRIR.
L’origine :
Yat Malmgren, lors d’un séjour au Brésil en 1945, étudia le Macumba, le Voodoo indigène. Bien que sceptique au départ quant à l’intérêt de la transe, il finit par y adhérer et fit une découverte importante qui influença sa carrière de danseur : il comprit qu’un rythme externe pouvait complètement changer la vie interne. En d’autres termes, certains mouvements associés à certains rythmes pouvaient influencer notre vie psychique et émotionnelle.
De retour à Londres, il rencontra Rudolph Laban. Les deux hommes s’entendirent très vite et commencèrent à élaborer la méthode. Par la suite, William Carpenter, psychologue, collabora avec Laban et apporta ses connaissances sur la psychanalyse jungienne comme la théorie des 4 types de personnalité. William Carpenter aida ainsi à la création du langage commun, reliant les facteurs de mouvement aux facteurs psychologiques. Il était convaincu que l’application de ces mouvements pouvait avoir des vertus thérapeutiques. Avant de mourir, Laban donna à Malmgren toutes ses notes, ce qui lui permit d’enrichir davantage la théorie pour les acteurs.
Enfin, Yat Malmgren rencontra Christopher Fettes. Ce dernier l’aida à fonder son premier studio. C’était à la base un studio de Danse classique. Et c’est là que Sean Connery travailla pendant un an pour développer Bond. Laurence Olivier fut fascinée par ce travail et invita Yat et Christopher au Royal Court Theatre puis au National Theatre. Mais certaines personnes conservatrices commencèrent à se sentir menacées et les renvoyèrent. Les deux tiers des élèves de l’académie partirent avec eux, notamment le jeune Anthony Hopkins. Christopher décida de donner à Yat sa propre école. Ils s’établirent dans une vieille église. C’est alors que Colin Firth, Michael Fassbender, Lambert Wilson sont arrivés et bien d’autres. Ce fut le début d’une des plus grandes écoles de jeu d’acteur anglais : Le Drama Center de Londres.
Romain Yvos.
Pour s’inscrire à un stage de théâtre qui utilise la méthode de Yat Malmgren : https://self-retorik.com
J’ai appris cette méthode avec le successeur de Christopher Fettes, Giles Foreman.
Lambert Wilson nous parle de son expérience au Drama Center de Londres où il se sera formé pendant 3 ans : https://youtu.be/t66YSkReJrw

Le clown ou l’art de fonder sa propre rhétorique

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Si l’on comparait la conception de l’écriture de l’écrivain Francis Ponge à celle du clown contemporain, on y trouverait plein de similitudes… Voici le passage du poème « Rhétorique » de Francis Ponge qui a inspiré le titre de ma compagnie:
C’est alors qu’enseigner l’art de résister aux paroles devient utile, l’art de ne dire que ce que l’on veut dire, l’art de les violenter et de les soumettre. Somme toute fonder une rhétorique, ou plutôt apprendre à chacun l’art de fonder sa propre rhétorique, est une œuvre de salut public.
 Cela sauve les seules, les rares personnes qu’il importe de sauver : celles qui ont la conscience et le souci et le dégoût des autres en eux-mêmes
Henri Michaux écrivait : « Qui cache son fou meurt sans voix. ». Francis Ponge répondait : « Qui ne baillonne son fou vit en pître ».
Le clown se trouve au carrefour de ces deux extrêmes…